CHEZ QUI : la sècheresse et l’atrophie de la vulve et du vagin peuvent affecter toutes les femmes, quelque soit leur âge, mais concernent surtout les femmes ménopausées (dans 80% des cas), par carence estrogénique, et vieillissement naturel des tissus. A la ménopause, les fibroblastes diminuent, et avec eux la synthèse de collagène, d’élastine, et d’acide hyaluronique, responsables d’une atrophie (amincissement des tissus, qui sont plus fragiles), et d’une diminution de l’hydratation naturelle de ces derniers.
Cette sècheresse et atrophie vulvo-vaginale peuvent également se rencontrer sous certains traitements, de l’endométriose ou de certains cancers (radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie…), concernant alors des femmes plus jeunes.

LES SIGNES CLINIQUES :
Ces modifications peuvent se traduire par :
- Des irritations, des brûlures,
- Des démangeaisons (prurit),
- Une plus grande fréquence aux infections vaginales par élévation du ph et modification du microbiote vaginal,
- Des rapports sexuels douloureux (dyspareunie), qui impactent la sexualité du couple.

LES REPONSES THERAPEUTIQUES :
Les traitements locaux prescrits depuis longtemps (crème, ovules, gel) peuvent soulager certaines femmes, mais pas toutes, ou que partiellement, et sont souvent abandonnés car vécus comme trop contraignants.
A côté de ces traitements, que je prescris toujours en première intention, existent des traitements plus récents et INNOVANTS.
Ces derniers entrainent une REJUVENATION vulvo-vaginale, en restaurant des tissus qui seront de meilleure qualité et plus hydratés.

Ce sont :
- Les injections d’acide Hyaluronique ou DESIRIAL® (pratiquées au cabinet)
- Le JETT PLASMA FOR HER 2, séances pratiquées au cabinet, et dont les indications sont superposables au LASER et la RADIOFREQUENCE